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Loi pour l'Économie Circulaire : Retour sur l'interdiction du plastique à usage unique d’ic


plastique à usage unique

L’Assemblée nationale vote une interdiction du plastique à usage unique d’ici 2040. Cette mesure concernera par exemple les emballages des produits de beauté, des produits de ménage, des films étirables pour les emballages cartons, etc.


Le délai de 20 ans a été jugé trop long par les plusieurs ONG. Aux yeux des associations l’objectif n’est pas suffisamment ambitieux et donne un mauvais signal en donnant ce droit à polluer pendant encore plusieurs décennies.


La tâche est à l’inverse considérée comme impossible et peu cohérente par des industriels. En effet certains acteurs déplorent le travail déjà réalisé et les investissements alloués à l’éco-conception de certains emballages plastiques. D’autres considèrent que remplacer le plastique par d’autres matériaux coûtera plus cher aux producteurs et aux consommateurs, et que certaines de ses vertus, comme le poids et les qualités de conservation, en font un matériau incontournable.




Pour rappel cependant certains produits à usage unique seront déjà supprimés d’ici 2021 : gobelets, assiettes, cotons-tiges, pailles, couverts, touillettes, etc. Un autre amendement de la loi anti-gaspillage a été voté également interdisant la vaisselle et les emballages jetables pour les repas et les boissons servis sur place, dans la restauration rapide.


liste des plastiques usage unique interdits

Source @ecologienmarche


Quelles solutions ?


Les producteurs d’emballages et les industriels ne peuvent donc faire l’économie d’une réflexion sur les alternatives possibles. Certains ont déjà commencé :

  • Paptic produit une nouvelle matière d’emballage recyclable et compostable produit à base de fibres de bois. Elle permet de fabriquer des sacs, des emballages e-commerce, des papiers cadeaux et des matériaux de revêtement.

  • Reconcil a conçu des emballages consignés pour la vente à emporter ;

  • Le plastique végétal de l’entreprise Blaskem produit à partir de canne à sucre au Brésil a déjà séduit les marques comme Caudalie ou Léa Nature ;

  • Les films d’emballage 100% naturels et biodégradables de Lactips, produits à base de protéines de lait impropres à la consommation. Ils peuvent être utilisés pour les tablettes de lave-vaisselle ou de lessives. Cette même entreprise travaille également sur des applications techniques et alimentaires à cette alternative au plastique ;

  • Mi Zhou, l’étudiante à l’école d’art et de design Saint Martins de Londres, développe une gamme de flacons de shampoing (et d’autres packagings) de produits de beauté à base de savon ;

  • De jeunes collégiens en Belgique ont créé une entreprise proposant une alternative aux pailles plastiques, à partir de jeunes pousses de bambou : réutilisables, lavables en lave-vaisselle et biodégradables. Car il n’est pas nécessaire de faire de la chimie verte ou de se lancer dans des procédés de fabrication complexes pour faire émerger des solutions…

  • De nombreuses marques travaillent à l’amélioration des emballages en verre, alternatifs au plastique, avec l’utilisation du verre recyclé et allégé pour les emballages de produits de beauté comme par exemple les parfums…



LA solution la plus vertueuse reste toutefois le NON déchet : vrac, recharges ou consignes déjà adoptés par différentes enseignes, des acteurs de circuits courts et des consommateurs.


Dans tous les cas, cette réglementation relativement récente ne fait que confirmer la tendance lourde à la réduction des plastiques ; ne pas s’y préparer pour les secteurs dépendants devient un risque de plus en plus prégnant.


Notre éclairage sur les autres mesures de la loi anti-gaspillage dans nos articles :

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